Les origines d’Introd

Situé à 880 m d’altitude, Introd occupe une terrasse qui domine la vallée de la Doire Baltée. L’agglomération doit son nom à sa position au confluent de deux torrents, le Savara et la Doire de Rhêmes, lesquels descendent des vallées du Parc national du Grand-Paradis qui débouchent à Introd.
L’emplacement est habité depuis fort longtemps, témoin la nécropole préhistorique qui y a été mise au jour.

A la belle saison, le visiteur peut s’aventurer sur les divers sentiers d’excursion qui partent notamment du hameau des Combes où le Pape Jean-Paul II choisit à de nombreuses reprises de venir passer ses moments de repos et de prière. Les chemins qui serpentent entre bois et clairières sont également accessibles aux amateurs de VTT, tandis que ceux qui préfèrent suivre les traces laissées par l’histoire peuvent admirer certains des monuments de l’époque médiévale : le château du XIIIe siècle et la ferme « Ôla » dont l’architecture simple mais harmonieuse constitue l’un des plus remarquables exemples de construction rurale ancienne de la Vallée d’Aoste.
La position qu’occupe Introd s’avère particulièrement intéressante pendant l’hiver, puisqu’en partant du bourg, l’on accède aisément aux vallées supérieures où les amateurs peuvent pratiquer tous les sports de neige. Mais le promeneur qui décide de faire halte à Introd y trouvera d’autres centres d’intérêt : ici, les artisans du bois fabriquent des objets et des meubles fortement empreints de recherche artistique.
Par dix fois, Sa Sainteté Jean-Paul II a choisi de venir passer ses vacances d’été en Vallée d’Aoste, dans le petit hameau des Combes, en un lieu qui porte désormais le nom de « Plan du Saint-Père ». Durant ses huit premiers séjours, le Pape s’installa délibérément dans une maison située un peu à l’écart, tranquille et d’où il pouvait partir se promener dans les environs. En 2000, il fut accueilli dans la résidence spécialement construite à son intention par les Salésiens, qui se dresse au milieu des arbres et arbore le toit en lauzes typique des maisons de nos montagnes. Sa chambre, qui se trouve au premier étage, dispose d’un balcon donnant sur le panorama somptueux du Mont-Blanc.
En 2005, le Pape Benoît XVI a opté lui aussi pour cet endroit qu’aimait tant son prédécesseur et est venu y passer les quelques jours de sa première pause estivale depuis son élection.